Vous avez aimé ou aimez encore
Google Reader ou
Netvibes ? Vous êtes tout comme moi inquiet par la quantité de vos données stockées sur des serveurs qui ne vous appartiennent pas ? Alors
Picok est peut-être pour vous !
Picok, qui vient de sortir (version 1.0.0), signifie « Personal Information Cockpit ». Il permet à ses utilisateurs de créer leur propre page personnelle d’informations, en agrégeant diverses sources d’informations. Les informations provenant de différentes sources sont affichées sous la forme de boîtes déplaçables par glisser-déposer. L’interface de Picok est multilingue. Actuellement, le français, l’allemand, l’italien et l’anglais sont compris dans le paquet.
Écrit en PHP 5, Picok est un logiciel libre (licence
LGPL v3.0) basé sur LAMP et
téléchargeable sur le site du projet. Il est actuellement développé par la société
Liip.
Le 20 avril dernier,
Oracle et
Sun Microsystems ont annoncé l’achat de la seconde par la première des deux sociétés
pour 7.4 milliards de dollars. Officiellement, Oracle est surtout intéressé aux deux produits
Java et Solaris. Il n’y a donc pas lieu de se faire trop de soucis pour ces deux logiciels (à part peut-être pour la version libre
OpenSolaris).
Cette acquisition pose toutefois plusieurs questions, notamment dans le domaine du logiciel libre. En effet depuis plusieurs années déjà, Sun a démontré son implication dans le soutien du développement du logiciel libre, en étant l’un des contributeurs les plus importants, si ce n’est le plus important.
Cet achat signifie-t-il la fin de
MySQL, propriété de Sun ? MySQL, avec plus de 6 millions d’installations dans le monde, est clairement en concurrence avec le gestionnaire de base de données Oracle. La tentation sera grande pour Oracle de tuer MySQL afin de vendre fort cher une autre base de données.
Et
OpenOffice.org, que va décider Larry Ellison à son sujet ? Même question pour
VirtualBox. Il y a fort à craindre que s’il ne voit pas de profit à faire avec ces deux outils, Oracle ne les soutiendra plus.
Heureusement, il s’agit de logiciels libres, et même dans le pire des cas, ni MySQL, ni OpenOffice.org, ni VirtualBox ne disparaîtront purement et simplement. La difficulté sera cependant de trouver des fonds pour soutenir leur développement actif. L’avenir nous dira si Oracle aura joué, à l’instar de Sun, le jeu du logiciel libre.
L’
étude de novembre 2006 de
Xitimonitor sur l’utilisation de
Firefox montre que la part de marché de Firefox continue de progresser. En Europe, dans 8 pays, Firefox possède une part de marché de plus de 30%. La part de marché de Firefox dépasse même 40% en Slovénie.
En Suisse, de septembre à novembre 2006, la part de marché de Firefox est passée de 18% à 19.7%. Une progression du même ordre de grandeur a eu lieu dans les autres partie du monde, à part l’Amérique du Sud.
Enregistrant la progression la plus marquée (+ 2 points), l’Océanie est désormais le premier continent en taux d’utilisation de Firefox devant l’Europe. Firefox gagne également du terrain en Amérique du Nord, Afrique et Asie (entre 1 et 1.9 point), et de manière nettement moins prononcée en Amérique du Sud (+0.2 point).
Xitimonitor a mis à jour son étude sur l’utilisation de
Firefox. Sans réelle surprise, on constate dans l’
étude de juillet 2006 que la part de marché de Firefox continue de progresser, notamment en Europe.
Le taux d’utilisation de Firefox passe de 20.4% à 21.1% sur l’ensemble des pays européens du périmètre XiTi entre la semaine du 29 mai au 4 juin 2006 (étude précédente) et la semaine du 3 au 9 juillet 2006. Sur les 29 pays cités ci-dessous, seuls trois voient leur taux diminuer : l’Estonie, la Norvège (qui avait fortement progressé début juin) et le Royaume-Uni. Les plus fortes progressions sont à attribuer à la Roumanie et à la Slovaquie : respectivement +3 et +2 points en taux d’utilisation de Firefox dans ces deux pays.
Avec plus de 35% d’utilisation, ce sont la Finlande et la Slovénie qui mènent le classement. En Allemagne, l’utilisatation de firefox atteint presque 30%, alors qu’en Suisse et en France, elle n’est que de moins de 18 %.
La progression est également sensible sur les autres continents.