Si vous n’étiez pas encore convaincu de la stupidité des brevets logiciels, voici de quoi vous faire changer d’avis. Le
bureau des brevets des États-Unis a accordé à
Apple le brevet
D670713, qui donne donc à l’entreprise de Cupertino le droit exclusif sur le « tourner de page.»
Non, ce n’est pas une blague, vous avez bien lu : une entreprise possède le droit exclusif sur le tourner de page. Et le brevet est illustré de 3 figures qui démontrent de façon évidente la nouveauté cette invention !
Apple’s products say, ‘You can’t do that because we think it would suck.’ Microsoft’s products say, ‘We’ll let you try to do anything on anything if you really want to, even if it sucks.’
Traduction libre :
Les produits d’Apple disent : « Vous ne pouvez pas effectuer ceci, parce que nous pensons que c’est nul.» Les produits de Microsoft disent : « Nous vous laissons faire tout ce que vous voulez sur n’importe quel appareil si vous voulez vraiment le faire, même si c’est nul.»
L’une des fonctionnalités de l’
iPad 2 est le mode Recopie vidéo, qui permet d’afficher le contenu de l’écran de la tablette sur un moniteur externe, un projecteur vidéo ou une télévision à l’aide d’un
connecteur VGA ou HMDI approprié.
Apple a décidé cependant de ne pas activer cette option sur l’iPad 1, alors même qu’aucune contrainte matérielle n’empêche son fonctionnement. On peut bien entendu l’activer en jailbreakant son iPad, mais le
jailbreak est potentiellement dangereux.
Il est toutefois possible d’activer la recopie vidéo sans jailbreaker son iPad. On emploie le programme utilisé normalement pour effectuer le jailbreak, mais ce
programme a été modifié pour n’effectuer que la modification nécessaire à l’activation de la recopie vidéo (et accessoirement des gestes pour le multitâche). Voici comment ça marche (si vous avez un Mac).
Ça a commencé ce mercredi 3 août, par la publication d’
un article de David Drummond, Senior Vice President and Chief Legal Officer de
Google, décrivant ce qui d’après lui est
(…) une campagne hostile contre Android financée à l’aide de brevets douteux et organisée par Microsoft, Oracle, Apple et d’autres entreprises.
David Drummond y déclarait que l’achat des brevets de Nortel et Novell par un groupe d’entreprises et destiné à intenter des procès contre la plateforme
Android est anti-concurrentielle (« anti-competitive »). Ce qu’il a oublié de dire, c’est que ce groupe d’entreprises a offert à Google de participer à l’achat commun, et que Google a refusé, mais a essayé d’acheter ces mêmes brevets à lui tout seul, vraisemblablement pour les utiliser contre quelqu’un d’autre (pourquoi sinon).
Ces faits ont été
dévoilés sur Twitter par Brad Smith, avocat de Microsoft, et
confirmés par le porte-parole de l’entreprise de Seattle, Frank Shaw,
copie de mail à l’appui !
Google n’a sur le coup pas l’air très crédible, reprochant à ses concurrents une pratique qu’ils utilisent eux-mêmes. Rappelons par exemple que Google a
breveté en mars dernier le changement régulier de logos ou des pages d’accueil de sites web !